Comment faciliter l’implantation d’un service de garde sur son territoire?
Avec Francine Lessard, directrice générale du Conseil québécois des services éducatifs à la petite enfance, on examine également comment le modèle d’estimation est vécu sur le terrain.
Face aux données du modèle d’estimation relatif à leur région, la Ville de Drummondville et la MRC de Drummond ont voulu préciser le portrait et avoir une meilleure vision des besoins dans leur région. Stéphanie Lacoste, mairesse de Drummondville, explique la démarche qui leur a permis d’obtenir des données plus justes et qualitatives, et du même coup, de mobiliser des partenaires dans la recherche de solutions.
La conférence se termine avec Katia Beaudry de la Société de développement économique du Granit, coresponsable du comité garderie de la région, qui a mis en place une démarche de concertation et d’intervention qui a permis la réalisation de plusieurs projets structurants.
Michael Pilote, maire de Baie-Saint-Paul, présente comment la Ville s’est prévalue de l’article 134 de la Loi sur les services de garde éducatifs qui permet d’autoriser l’implantation d’une garderie dans un endroit où le zonage ne le permet pas d’emblée.
Michel Jasmin, maire de Saint-Calixte, explique ensuite comment sa municipalité a soutenu son CPE en cédant un terrain au coût de 1 $ pour assurer l’agrandissement des installations du service de garde.
Jocelyn Bédard, maire de Notre-Dame-de-Lourdes, nous montre comment la Ville a mis en place une subvention pour de nouvelles RSG et le prêt d’un local pour un service de garde en milieu communautaire. Il expose comment cela a eu des retombées sur la vitalité de la municipalité.
Francine Lessard, directrice générale du Conseil québécois des services éducatifs à la petite enfance, a participé au développement de cette nouvelle initiative. Elle nous en explique les fondements et dresse la liste des avantages.
Finalement, Nathalie Larochelle du CPE-BC Le Kangourou dans la région de Portneuf, fait état de la création du tout premier projet du genre dans la région de la Capitale-Nationale et expose les aspects pratico-pratiques à connaître au sujet de ce nouveau modèle.
Patrick Paulin est conseiller municipal. Il présente la campagne Je me lance! propulsée par la Ville de Victoriaville et le CPE la Marelle des Bois-Francs. Il explique pourquoi et comment la Ville a décidé d’être proactive dans le dossier des places en services de garde et comment s’est établie la concertation derrière la campagne.
Annik Morasse est agente de conformité pour le CPE la Marelle des Bois-Francs. Elle présente la campagne de communication Je me lance!, ainsi que l’engouement qu’elle a suscitée auprès de nouvelles responsables en services de garde qui ont ouvert leurs portes suite à cette initiative.
Karine Pelland, directrice générale, présente également une campagne de communication échelonnée sur trois ans et portée par le bureau coordonnateur Aux Joyeux Marmots en partenariat avec la MRC Avignon.
Marie-Josée Paquette, directrice générale du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité, brosse un portrait du mouvement coopératif dans le secteur des services de garde éducatifs à la petite enfance. Elle explique pourquoi le modèle représente une solution novatrice et pertinente pour les régions.
Joanie Lépine est éducatrice à la garderie Les Petites Pousses à Saint-Ubalde dans la région de Portneuf. Elle expose comment le modèle coopératif s’est illustré comme une solution gagnante au moment de réfléchir à comment ouvrir un milieu de garde dans son village.
Gabrielle Chantal est responsable de la garderie Les Petites Pousses. Elle expose la façon dont s’opère une garderie coopérative au quotidien, ainsi que les forces et particularités du modèle.
On y présente le modèle de la pédagogie par la nature avec Isabelle Dubé, directrice adjointe du CPE Joli-Cœur dans la MRC de la Jacques-Cartier, ainsi que ses nombreux bienfaits pour les enfants et les éducateur·trices qui y travaillent.
On rencontre également Élisabeth Szopa, directrice générale du CPE Centre Pause Parents-Enfants à Montréal, qui propose une offre à temps partiel pour les parents qui ont des horaires atypiques et qui entretient une collaboration étroite avec un organisme communautaire assurant des services aux familles.
On voit aussi comment les entreprises peuvent faire partie des solutions, avec Catherine Beauregard, conseillère en communication et marketing RH chez Soprema, une entreprise basée à Drummondville qui est sur le point d’ouvrir un service de garde destiné en priorité à ses employé·e·s.
