Moins de temps supplémentaire obligatoire et plus de temps de qualité avec les patient·e·s, des collègues-ami·e·s, une équipe-famille, un milieu de travail chaleureux : en Abitibi-Ouest, des belles histoires d’infirmier·ère·s qui arrivent à avoir un équilibre travail-vie personnelle, il y en a plein. Ce sont eux qui le disent! Si tu as envie d’authenticité, d’égalité, de diversité et de flexibilité, lis ce qui suit et viens te faire ta propre opinion.
L’équilibre travail-vie personnelle, ici, ça se peut
Quand tu te donnes à 200 % dans ton travail et que t’as tendance à te mettre bien de la pression sur les épaules, ça devient difficile d’atteindre cet équilibre tant souhaité entre vie personnelle et professionnelle. Avec les enjeux de main-d’œuvre en santé, l’idée de descendre ton rythme d’une coche peut avoir l’air encore plus utopique.
Des infirmier·ère·s, il en manque partout. La région de l’Abitibi-Témiscamingue n’y fait pas exception. Et le milieu de la santé, ça reste le milieu de la santé, mais ce qui rend leur travail particulièrement exceptionnel en Abitibi-Ouest, ce sont tous les « à-côtés » qui font la différence.
Un horaire sain et de la flexibilité, on aime ça
Au Centre hospitalier de La Sarre, David est infirmier et coordonnateur, mais c’est surtout celui qu’on appelle « Monsieur Congé ». Il jongle avec les horaires du personnel infirmier de façon à offrir à ses membres une qualité de vie la plus saine possible.
Aussi, avec l’autogestion des horaires, il est possible de faire de plus grosses journées ou des semaines condensées pour cumuler plus de journées de congé consécutives. Il y a aussi une belle flexibilité au niveau des vacances et même la possibilité d’adhérer à un régime de congé à traitement différé.
Fait intéressant : il y a moins de TSO que dans les grandes villes.
Malgré le manque de personnel, le temps supplémentaire obligatoire peut souvent être évité. Qui plus est, dans les petits milieux, il est plus facile d’échanger des shifts.
Les avantages des petites unités
Qui dit petite équipe dit également proximité. Les liens que développe le personnel hospitalier avec les années vont bien au-delà de ceux de simples collègues. À La Sarre, en plus de ces liens qui rendent le travail des infirmier·ère·s plus doux et plus motivant, l’humour règne en maître! L’ambiance de travail est vraiment le fun. La preuve : plusieurs d’entre eux travaillent au même centre de service depuis 10, 20 et même 30 ans! La dynamique de travail positive y est clairement pour quelque chose. Et ce n’est pas parce que tu arrives dans un milieu où le monde se connaît qu’on va te laisser de côté. De nouveaux·elles collègues, ils en veulent!
Mais si toi, t’es plus du style loup solitaire et que tu préfères tracer une ligne entre le travail et la vie personnelle, c’est bien correct aussi!
Cette proximité entre collègues se répercute jusque dans les relations avec les patients. Desneiges, une infirmière du Centre Hospitalier de La Sarre explique, par exemple, qu’en obstétrique, comme c’est une petite unité, ils ont la chance de créer un beau lien avec les mamans et leur enfant en les suivant aussi avant et après l’accouchement. « Pour tout ce qui est enseignement, la relation d’aide, c’est merveilleux. »
Desneiges, infirmière au Centre hospitalier de La Sarre. Elle s’occupe de jumelles de 3 jours.
Dominic Faucher
Guillaume, infirmier en santé mentale au Centre hospitalier de La Sarre
Dominic Faucher
L’équité et la diversité pour de meilleures conditions de travail
Bien sûr que les avantages financiers représentent un argument de poids quand vient le temps de choisir un milieu de travail. Et heureusement, La Mobilisation de la Grande Séduction est là pour bonifier l’offre à l’embauche. Mais il y a deux autres éléments distinctifs du milieu de travail qui peuvent faire pencher la balance en faveur de l’Abitibi-Ouest : l’égalité et la diversité.
Médecin, infirmier·ère·, préposé·e au bénéficiaire, ici, tout le monde est appelé par son prénom et est écouté. Tout le monde est humainement sur le même pied d’égalité.
Cette dynamique de proximité est l’une des forces du milieu. Tout le monde s’entraide et peut s’appuyer sur les connaissances ou le soutien de l’autre. Aussi, dans le milieu de la santé en Abitibi-Ouest, l’évolution peut être rapide! Le personnel infirmier a la possibilité d’effectuer des tâches auxquelles il n’aurait pas eu accès dans les grands centres. Ça te donne la chance de gagner une expérience terrain variée, d’avoir des défis intéressants, de relever des défis même, tout en ayant l’appui de l’équipe en place.
Aussi, les postes à l’urgence et aux soins intensifs sont ouverts à tout le monde, même aux petites nouvelles et aux petits nouveaux! Et à l’urgence, le personnel infirmier fait de tout (triage, observation, trauma).
L’Abitibi-Ouest offre l’occasion d’exercer plus de responsabilités comme infirmier·ère. C’est un avantage d’être mobile et de pouvoir toucher à tout dans la profession. Les occasions d’apprendre sont nombreuses.
David
Un souper de gang de médecins et d’infirmières, accompagnées de leurs conjoints et enfants. Crédit photo: Visages régionaux
Et la famille, dans tout ça?
Il y a une dynamique familiale vraiment trippante à La Sarre. Les médecins et le personnel infirmier se font des cinq à sept avec les enfants et ils se voient dans de multiples activités, dont le « tout aussi populaire qu’ailleurs au Québec » hockey! Si tu arrives avec ta famille ou que tu as envie d’en fonder une, tu trouveras un milieu de vie accueillant pour tout ton clan. Et si tu t’inquiètes pour trouver une place en garderie pour ta progéniture, la communauté, dans le cadre de La Grande Séduction, s’est mobilisée pour ouvrir un service de garde éducatif en milieu communautaire pour les enfants des infirmières et infirmiers qui viennent s’établir dans le coin. Incroyable, non?
Ah! Et si tu n’as pas de chum ou de blonde et que t’es à la recherche, Francis propose de jouer les entremetteurs!
Comme plusieurs infirmier·ère·s le disent, c’est plus facile de faire (et de voir) la différence dans la vie des gens, parce qu’ici, tout le monde se connaît. Et cette grande reconnaissance pour le personnel médical en place, elle se fait sentir partout dans la région. C’est un mot qui se passe, une rencontre à l’épicerie, une discussion à la pharmacie, un sentiment généralisé chez toutes les infirmier·ère.s rencontré·e·s. En travaillant auprès d’une petite communauté, tout ce personnel est témoin de l’impact social qu’il a sur les personnes qui en font partie, que ce soit un voisin, le gars du dépanneur ou le grand-père d’une amie, et ça, c’est gratifiant.
Johannie, infirmière au Centre Hospitalier de La Sarre, nous explique comment les personnes hospitalisées donnent du sens à sa pratique.
Avec, entre autres, le mouvement citoyen de la Mobilisation de la Grande Séduction qui a pour objectif de rallier 100 infirmier·ère.s d’ici 2026 en Abitibi-Ouest, la population de la région se sent investie d’une mission. Elle connaît les besoins criants pour garder les services en place. De ce fait, la reconnaissance envers les personnes qui mettent l’épaule à la roue dans le milieu de la santé n’est que décuplée. C’est valorisant de travailler auprès d’une clientèle reconnaissante!
Ce sont tous ces éléments réunis, ça et les gens en place, qui font qu’aspirer à un équilibre travail-vie personnelle, c’est possible ici, même en travaillant dans le milieu de la santé!
Ça t’intéresse?
Contacte la Grande Séduction pour en savoir plus sur les perspectives d’emplois en santé. Pour avoir accès aux primes, tu dois venir travailler au moins deux ans dans un établissement de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Ouest.
