On arrive rarement en Abitibi-Ouest par hasard. Comme la MRC est située au nord-ouest de l’Abitibi-Témiscamingue, soit la région la plus à l’ouest de notre belle province (à la limite de l’Ontario et juste au sud du Nord-du-Québec), ce n’est pas le genre de coin que tu traverses souvent en allant du point A au point B. Sauf si ton point B, c’est l’Abitibi-Ouest justement! En s’y rendant, on est tombées sous le charme de ce territoire « riche de nature », pour reprendre leur slogan, « et de monde en or », pour l’adapter à notre expérience. En jasant avec les gens de la place, on a compris que c’était un choix de vivre ici. Voici 10 raisons de leur emboîter le pas, en faisant de l’Abitibi-Ouest ton plan A.

1. Même si c’est loin, tout est proche.

Et pas besoin de prendre l’hélicoptère! Ça, c’était juste pour flasher. On peut penser à tort, que plus on va loin en région, plus tout est éloigné, mais non! Dans le coin de La Sarre, le principal centre urbain de l’Abitibi-Ouest, tout est à proximité. Même que si tu habites en ville, tu peux te déplacer à pied pour faire tes commissions. Surprenant, non? Et cette proximité, elle ne se vit pas juste du côté des commerces et des services. Elle existe aussi avec la nature et avec le monde.

2. Si tu n’as pas une passion plein air, tu peux tripper pareil.

Ce n’est pas un mythe. Dans la région, la plupart des gens sont passionnés de pêche sur la glace (ou de pêche tout court), de VTT, de motoneige, de chasse ou de raquette. Pas de doutes, ça fait partie du mode de vie des jeunes et moins jeunes. Si c’est moins ton genre, n’oublie pas qu’il n’est jamais trop tard pour développer une nouvelle passion! Et si vraiment tu préfères passer ton tour, tu peux toujours accompagner ta gang en nature juste pour un bain de soleil, ou encore les rejoindre pour le party de garage après leur journée au grand air. Pourquoi pas?

3. Fans de hockey, ici, vous n’êtes pas en reste!

4. La connexion avec la nature, c’est la plus fiable de toutes.

Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Maude, une fille vraiment trippante qu’on a rencontrée là-bas. Originaire de Montréal, elle a connu le meilleur des deux mondes : la ville et la région. Et l’une de ses plus vives constatations, c’est à quel point elle est connectée à la nature depuis qu’elle habite dans le coin. C’est que la nature, elle ne déçoit jamais. Surtout quand ton terrain de jeu sauvage fait 3 563 km²! La nature est toujours là, fidèle au poste, foisonnante en été, plus grisounette en hiver, mais toujours enveloppante.

5. Ton chum (ou ta blonde) peut partir sa business!

Plusieurs travailleur·euse·s. de la santé viennent s’établir dans le coin en solo, en couple ou en famille. Fait intéressant: plusieurs conjoint·e·s de médecins ou d’infirmières du coin ont lancé leur entreprise! Par exemple, l’un a lancé sa ferme de légumes Écobourgeons, l’autre a ouvert son gym de crossfit Le Box. C’est possible de vivre ton rêve entrepreneurial tout en accompagnant ta douce moitié dans son move en Abitibi-Ouest. On y retrouve même un incubateur entrepreneurial, La Shop, qui se veut un local adapté à la création et au développement de microentreprises — un gros coup de cœur pour nous. Et si te lancer en affaires, c’est moins dans tes cordes, sache que l’économie de la région est en expansion et qu’il y a de bonnes occasions d’emplois, notamment dans les secteurs agricoles et forestiers. Pour ce qui est du secteur tertiaire, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue et le Centre de service scolaire de la région sont des employeurs majeurs.

6. Les arches dorées, une icône réconfortante à La Sarre

Dans l’incertitude, une bonne bouffe réconfortante ça peut avoir l’effet d’une main bienveillante posée sur ton épaule. Et l’un de ces snacks universels qui activent la mémoire sensorielle à tout coup (pour l’avoir testé à l’autre bout du monde — je confirme), c’est un p’tit trio McDo. Comme les deux centres urbains les plus près de La Sarre sont à environ une heure de route, soit Rouyn-Noranda et Amos, apercevoir un McDo par loin, ça peut avoir son effet. Du moins, c’est ce qui s’est passé pour David, infirmier-coordonnateur au CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue. L’histoire ne dit pas si c’est Ronald qui le garde à La Sarre, mais il est encore là, 10 ans plus tard!

7. LA slowlife a la cote, parce que la simplicité a bien meilleur goût.

En Abitibi-Ouest, on dirait que les gens ont compris quelque chose de pas mal important : faire ça simple, c’est la clé pour un quotidien épanouissant et plus relax. En évitant de te compliquer la vie, tu as plus de temps pour tout faire (ou ne rien faire, selon tes envies) et tu te laisses plus de place pour profiter vraiment. Ça te donne aussi le temps de créer des liens, des vrais. Si tu cherches à faire descendre ton niveau de stress d’un cran, c’est un bon spot pour t’établir. Et quand on dit simplicité, on ne veut pas dire ennui pour autant! Fait saillant : ici, il y a même une maison pour permettre aux filles de chiller entre elles. Et les coordos de l’ÉRIGE sont vraiment sympathiques!

8. Le klaxon : le doux son d’une salutation.

Ça peut surprendre. Ici, le bruit du klaxon est généralement une forme de salutation! Si tu croises quelqu’un que tu connais ou que tu passes devant chez lui sans avoir le temps d’arrêter, penses à te faire aller le criard et à lui envoyer un bon Tut! Tut! bien senti. Sympathique, non? La chaleur humaine passe par ce petit geste que tout le monde associe positivement à la cordialité. Ici, les gens sourient et se saluent. Peu importe qui tu es, la conversation est ouverte, que tu te promènes sur la rue ou dans le plus grand Jean Coutu de l’ouest du Québec. (Cette pharmacie pourrait être un argument en soi tellement elle est gigantesque. Ça aussi ça surprend!)

9. La belle gang d’Abbey Road, du monde que tu veux comme amis.

Loin de moi l’idée de comparer le 11^e album des Beatles à la merveilleuse Abby-Rose qu’on a rencontrée à La Sarre, mais force est d’admettre qu’elle remporte haut la main la première position de notre billboard de gens gentils et dévoués. À l’image de la mission d’inclusion et d’intégration qu’elle et son équipe défendent au CJEAO (Carrefour jeunesse emploi de l’Abitibi-Ouest), elle nous a fait découvrir les meilleurs spots de sa région, tout en nous organisant un dîner pas piqué des vers avec sa gang. Pile-poil le genre de personnes avec qui on aurait envie de passer tous nos vendredis soir si on habitait dans le coin. Et le plus merveilleux dans tout ça, c’est que tout le monde peut venir passer du temps avec cette belle gang-là dans leur espace de travail partagé fraîchement rénové. L’équipe a pour mission d’aider les jeunes à trouver leur voie, mais aussi d’accompagner les petit·e·s nouveaux·elles qui cherchent à s’installer dans la région. Il paraît que leur objectif secret, c’est de changer le monde. Moi, je suivrais ces vedettes-là pas mal n’importe où… surtout si ça implique un détour par la pizzeria du coin!

10. Si les choses se passent, c’est grâce aux citoyen·ne·s.

L’implication crée la proximité. Ou est-ce la proximité qui donne envie de s’impliquer? Quoi qu’il en soit, l’une et l’autre contribuent à tisser des liens solides avec la communauté, les collègues, les voisin·e·s, le gars du dépanneur, la fille de la pharmacie… Ici, historique à l’appui, les gens se mobilisent pour prendre en main leur avenir. Un bon exemple de ça, c’est la Mobilisation de la Grande Séduction. Quand un gars, Sylvain, a décidé de recueillir avec sa gang 1 million de dollars pour essayer de sauver des services en santé qui ne pouvaient plus être maintenus en raison du manque de personnel, c’est toute la communauté qui l’a suivi. L’objectif, c’est d’accueillir 100 infirmier·ère·s dans la belle région d’Abitibi-Ouest d’ici 2026. Si tu travailles en soins infirmiers et que ça pourrait t’intéresser de te joindre à l’équipe du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, une gang soutenue avec passion par la communauté, remplis ce court formulaire pour nous signaler ton intérêt. Nous prendrons contact!

Maintenant que tu sais que cette région-là ET les personnes qui l’habitent sont trippantes, passe le mot! Pour en savoir plus sur l’Abitibi-Ouest, consulte notre page territoire.